On lit au lit

 

 

 

            Dans ce tome, intitulé : " On lit au lit ", nous verrons donc successivement les chapitres suivants :

  1 - Introduction

  2 - Tourner les pages dans le pageot

  3 - Se plonger dedans

  4 - Des intermédiaires …

  5 - Récapitulatif

  6 - Voulez-vous couchez avec moi ?

  7 - Heureusement que nous pouvons encore lire …

  8 - La maladie d'amour

  9 - Si tu es malade, tu restes au lit !

10 - Être pieux au pieu …

11 - Structure

12 - Au galop !

13 - Un bonnet d'âne !

14 - Épilogue

 

 

 

 

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Introduction

 

            Ce tome traite principalement des relations qui existent entre le livre (et donc la lecture), et le fait d'être couché, généralement dans son lit. Car beaucoup de personnes ne peuvent lire qu'allongées (malades ou pas). En fait, la lecture demande un minimum d'attention, et il est préférable que le reste du corps se repose, quand le cerveau se consacre à cette activité. Car elle peut se révéler parfois "prenante", notamment quand le récit est passionnant.

 

            Une fois de plus vous allez voir s'édifier sous vos yeux une nouvelle structure de concepts interconnectés. L'un d'entre eux concerne ce qui a trait au livre. Et nous verrons que le fait d'analyser "les mots qui ressemblent" nous conduira à envisager d'autres connexions vers d'autres concepts. Des connexions qui se révèleront tout à fait logiques.

 

 

 


Tourner les pages dans le pageot

 

            Le verbe lire, se conjugue à la troisième personne du singulier présent, en donnant : "il lit ". Ce verbe : lit, est donc homonyme du mot : lit (élément du mobilier sur lequel on se couche). Or une grande majorité de personnes (notamment les malades) n'aiment (ou ne peuvent, malheureusement) lire, que lorsqu'elles sont allongées.

 

           

 

            Mais la ressemblance ne s'arrête pas là. Car en voici d'autres encore :

- le mot lit, vient du latin lectus, alors que

  le mot lecture vient du latin médiéval : lectura,

- le lit se dit plume, ou plumard (en argot), et

  on dit d'un auteur, qu'il a, ou qu'il est, une "belle plume ",

- le lit se dit aussi page, ou pageot (en argot), et

  un livre est fait d'un assemblage de pages, qu'il faut tourner pour le lire,

- le lit est dotée parfois d'une parure (lingerie spécifique), et

  on dit de livres, qu'ils parurent à telle date,

- dans un lit, on s'est couché, et l'auteur d'un livre

  a, lui aussi, voulu couché sur le papier ses idées…

- la liseuse est un vêtement que l'on met parfois pour lire au lit, mais ce terme

  de liseuse, désigne également un petit coupe papier servant de marque page, et un couvre livre,

- le lit se dit : pieu (en argot), et

  bon nombre des livres sont dit "pieux", car traitant d'un sujet religieux,

- etc.

 

 

            Ces ressemblances lexicales (des relations "illogiques" confirment bien les relations logiques qui existent entre livre ou lecture, et literie.

 

            Voici un petit tableau où l'on retrouve ces ressemblances :

 

Commentaires

Le Livre

La Literie

Commentaires

du verbe lire

il lit

le lit

 

action de lire un livre

lecture

lectus

lit en latin

un bon écrivain

une belle plume

plume, plumard

lit en argot

les pages du livre

page

page, pageot

lit en argot

en parlant des livres

ils parurent

parure

d'un lit

ses idées sur le papier

coucher

se coucher

dans un lit

coupe-papier marque page

liseuse

liseuse

vêtement pour lire au lit

livre religieux

pieux

pieux

lits en argot

 

            Conclusion : "on lit souvent dans un lit ", mais ça nous le savions déjà. Cependant, avouez que c'est surprenant de le retrouver de cette façon. Le mot lit (le meuble), code donc, par son vocabulaire, une partie des informations concernant la lecture (ce qui se lit). C'est aussi simple que ça.

 

 

Remarque :

                        Du fait du temps peu clément de cette saison, on lit souvent plus, L'hiVeR. Et bien, même ça, le mot LiVRe, par ses homonymies (même partielles), nous le dit aussi.

 

 

 


Se plonger dedans

 

            En poussant un tout petit peu plus loin, on constate que les lits, appelés aussi couches, ressemblent en fait physiquement aux livres. Car ils ont tous deux des couvertures. Et les livres sont, eux aussi, composés de "couches " successives (les pages de feuillets). Et il faut ouvrir la "couverture ", pour pouvoir s'y "plonger ". Donc finalement, comme on le fait dans un lit…

 

                                  

 

            Il y a même certaines personnes qui vous disent que, prise par le sommeil, elle se sont "endormie sur leur livre"… Donc, comme elle l'aurait fait sur leur lit.

 

 

            Je n'irai pas jusqu'à vous dire, qu'en voyant uniquement l'allure d'un "lit ouvert ", on est capable de lire "à livre ouvert " sur le mode de vie de celui qui y dort. Mais en l'examinant chaque jour, on saurait dire à quel genre de "repos" il s'est livré. Si y séjourne parfois l'élue de son cœur. Ou si, ayant tourné la page sur cette femme qui s'est livrée à lui, il a repris son livre, et l'a lu et relu, de manière à l'oublier…

 

 

 

 

 


Des intermédiaires …

 

            Nous avons vu que les mots du "livre", savent nous parler de lui, et de ce qui fait la "lecture". Mais parfois, par souci d'économie, un concept (ici le "livre") va préférer "se connecter" à d'autres concepts (via quelques contacts homonymiques : donc des "ressemblances"), pour qu'ils parlent à sa place (parfois même bien mieux que lui), d'autres caractéristiques qui le concernent également.

 

            Nous venons de voir que les mots du "livre" ressemblent à ceux du "lit ". Regardons donc maintenant si cela s'applique bien ici. Est-ce que les mots du "lit" savent, eux aussi, nous parler de ce qui fait le "livre" ?

 

            Il semble que oui, si on en juge par ces ressemblances :

- sur un lit on met une couverture, et

  il y a également une couverture sur un livre,

- pour protéger un livre on utilise un couvre-livre (synonyme : liseuse),

  et pour cacher les couvertures, un couvre-lit est posé sur le lit,

- le lit, c'est le couchage 1, et

  le papier doit subir un couchage pour le rendre plus apte à être imprimé,

- nous avons été couchés dans un lit, et

  il existe des papiers couchés,

- dans un lit on pique un petit somme, et

  tout bon livre commence par un sommaire,

- etc.

 

           

 

            Voici résumé ces résultats :

 

Commentaires

Le Livre

Le Lit

Commentaires

du livre

couverture

couverture

du lit

liseuse

couvre-livre

couvre-lit

dessus-de-lit, jeté de lit

du papier

couchage

couchage

sac de ~

type de papiers

couchés

couchés

allongés

titres du livre

sommaire

somme

sommeil

 

            C'est parce qu'il y a par ailleurs des relations sensées entre "livre" et "lit" (on lit souvent au lit) que de telles choses sont possibles.

 

            Toute ressemblance lexicale s'accompagne donc toujours de sens. C'est en tout cas ce que nous dit le Principe de Babel. Mais pour le trouver, cela demande un minimum de réflexion. Puis ensuite, on découvre d'autres ressemblances lexicales pour justifier notre interprétation, et on forge ainsi, progressivement, ses propres convictions sur la question. On acquiert même (tout seul) des connaissances.

 

1) couchage : Opération destinée à couvrir le papier ou le carton d'un enduit spécial qui les rend plus opaques et plus imperméables,

                       et qui leur donne une meilleure aptitude à l'impression.

 

 

 

 


Récapitulatif

 

            Il existe donc de nombreuses ressemblances formelles, factuelles, fonctionnelles, entre "livre" et "lit". Et, comme à l'habitude, ce sont des ressemblances lexicales, qui nous ont d'abord permis de nous en rendre compte. Qui nous ont mis la puce à l'oreille, puisqu'il s'agit d'écouter des homonymies.

 

            Voici d'ailleurs un schéma, présentant quelques unes de ces relations :

 

 

            Les mots du livre (simplement par leurs homonymes), savent donc manifestement nous parler de ce qui fait la "lecture", notamment quand elle se passe au lit.

 

            C'est d'ailleurs ce que nous avions vu pour commencer, avec le rapprochement livre et lèvre. Les mots du "livre", voulaient nous dire ainsi, que les livres sont capables de nous parler, comme le ferait des lèvres

 

Remarque :

                        Du fait des liens étroits existant entre les concepts livre et lèvre, et des liens évidents que nous venons d'établir entre livre et literie, vous vous doutez que, par transitivité, il existe également des liens entre lèvre et literie. Je me contenterai de vous fournir uniquement trois exemples, mais il y en a bien sûr d'autres :

- le terme : lit, et

  le terme : lip (lèvre en anglais),

- le verbe : s'lever (ce qu'on fait en quittant un lit), et

  le terme : lèvres,

- le mot : couche (lit), et

  le mot : bouche (lèvres),

- etc.

            Au moins, nous n'aurons pas besoin d'aller chercher bien loin, pour justifier cette relation entre lèvre et literie. Car dans tous les lits du monde, le moins que l'on puisse dire, c'est que les lèvres sont mises à rude contribution… Et en disant cela, je ne pensais pas qu'à l'enfant qui suce sa tétine ou son pouce, ni même au bébé avec le sein de sa mère…

 

 

 


Voulez-vous couchez avec moi ?

 

            Ces petits commentaires (terminant le chapitre précédents), sont là pour vous dire que les mots du "lit" peuvent aussi nous entraîner parfois vers d'autres termes, et donc d'autres domaines, qui décrivent ce qu'on y pratique régulièrement…

 

 

            Et on retrouve alors, de façon surprenante :

 

- de réelles analogies entre les mots, ou expressions, parlant du "livre", du "lit" et de "l'amour".

  En voici quelques unes, à titre d'exemples :

 

Le Livre

Le Lit

La Relation amoureuse

coucher

sur le papier : écrire

se coucher

s'allonger

coucher

faire l'amour

couverture

du livre

couverture

du lit

couverture pays

amant en argot de l'île Maurice

une passionnée

par la lecture

pas si on est une

dormeuse

une passion née

une idylle

pris

par la lecture

pris

par le sommeil

épris

amoureux

(je) l'ai lue

cette nouvelle

l'allure

du lit après…

llue

de mon coeur

 

- des corrélations entre ces différents concepts.

  Par exemple :

  - dans un lit, il peut y avoir des "coucheries", et

  - certains livres aiment spécialement les décrirent,

    il s'agit d'ailleurs parfois de "cochonneries".

 

 

 

 

 


Heureusement que nous pouvons encore lire …

 

            Comme il existe, quand même, bien d'autres raisons d'être allongé dans un lit, on va encore retrouver d'autres connexions possibles, avec d'autres concepts.

 

            Et si nous ne voyons pas lesquels, il suffira d'examiner les diverses relations lexicales, existant entre les mots du livre et ceux des autres domaines "concernés". Par exemple, les mots nous parlant de la maladie.

 

            Et on constate bien, en effet, des similitudes entre les mots parlant de livre, de lecture ou de littérature, avec ceux parlant de maladie, de traitement ou d'hospitalisation.

 

            Voici quelques exemples :

- la lecture demande de l'attention, et quand on est souffrant

  on surveille, entre autres, la tension (artérielle) du patient,

- cette attention doit même être soutenue, et bon nombre de personnes convalescentes,

  en cours de rééducation, doivent être soutenues, pour réapprendre à marcher,

- une allitération 1 cherche à produire un effet de style (littéraire), et on peut

  être alité, parce qu'on est malade, ou très fatigué.

- un livre délivre des messages, et un kinésithérapeute

  en pratiquant  des  massages, délivre de la souffrance l'accidenté.

- un auteur de livre, de roman, dit souvent avoir "accoucher" d'une idée géniale,

  alors que bon nombre de personnes en bonne santé, ne vont à la clinique que pour accoucher.

- etc.

 

                        

 

            Voici résumé ces résultats :

 

Commentaires

Le Livre

La Maladie

Commentaires

nécessaire à la lecture

l'attention

la tension

la pression artérielle

une attention

soutenue

soutenue

personne en rééducation

figure de style

allitération

alité

malade

le livre délivre

un message

un massage

du kinésithérapeute

 

etc.

etc.

 

 

            Cette relation se justifie pour de nombreuses raisons, impliquant lecture et maladie :

- en lisant la température, la tension, une radio, etc. on prend une mesure, et

  c'est souvent en lisant le texte d'un article, qu'on prend la mesure d'un problème.

- le médecin va lire sur le visage, la langue, le blanc de l'œil, etc. les signes d'une affection, et

  le lecteur de bédé, va lire sur le visage, la bouche, le regard de l'héroïne les signes d'une affection.

- dans le milieu médical il y a de la paperasserie : feuilles de soins, dossier médical, ordonnances, etc.

  le livre est composé de feuillets, et peut prendre l'allure d'un dossier sur un ordinateur

- etc.

 

                                 

 

            Il y a donc bon nombre de similitudes entre les termes parlant du livre comme de la maladie. Une des raisons fondamentales étant d'ailleurs l'importance de l'édition en matière médicale. Un adjectif, qui par sa ressemblance avec le mot média, explique la prédestination de cette spécialité à communiquer.

 

1) allitération : (latin ad et littera, lettre)

    Répétition d'une consonne ou d'un groupe de consonnes, dans des mots qui se suivent, produisant un effet d'harmonie imitative ou suggestive.

    Exemple : Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? [Racine].

 


La maladie d'amour

 

            Nous avons maintenant à faire à une structure de concepts interconnectés, comportant déjà trois concepts : livre, literie et amour. Et du fait de l'intégration du concept maladie, nous allons également trouver des relations lexicales entre l'amour et la maladie.

 

            Voici quelques exemples :

- le mot : affection  (amour), et

  le mot : affection  (maladie),

- le terme : pensées  (amoureuses), et

  le verbe : panser     (soigner),

- le terme : ressentir (quelque chose pour quelqu'un), et

  le verbe :      sentir  (la douleur),

- l'adjectif : éperdu  (passionné), et

  l'adjectif :   perdu  (à l'article de la mort),

- l'expression : "avoir quelqu'un dans le sang "         (être éperdument amoureux),

  l'expression : "avoir quelque chose dans le sang " (leucémie, cholestérol, etc.),

- l'expression : "avoir couché (avoir fait l'amour), et

  l'expression : "être couché "    (être malade),

- l'expression : "avoir du tempérament"   (être chaud !), et

  l'expression : "avoir de la température" (être chaud…),

- etc.

 

       

 

            Le Sida et autres MST, viennent malheureusement confirmer cette relation amour - maladie. Mais il ne faudrait pas oublier pour autant toutes les formes de dépressions, faisant suite notamment à un dépit amoureux. Certaines pouvant même conduire au suicide.

 

 

 


Si tu es malade, tu restes au lit !

 

            Bien sûr, du fait d'un phénomène de transitivité (omniprésent dans ce type de structure), il y aura également des relations lexicales entre "literie" et "maladie".

 

            D'ailleurs en voici quelques exemples :

- le mot : lit [Li], et sa métathèse

  le mot : ill  [iL] (malade en anglais),

- le mot : bed [BD] (lit en anglais), et

  le mot : bad [BD] (malade en anglais),

- le mot : klinê       (lit en grec), et de la même famille

  le mot : clinique  (ce qui se fait au chevet du malade),

- l'expression : "lit vide " (lit disponible…), et

  l'adjectif       : "livide "   (un teint pâle, maladif),

- le verbe : piquer (un petit somme dans un lit), et

  le verbe : piquer (à l'aide d'une seringue),

- le verbe : s'étendre   (se coucher), et

  le verbe : s'éteindre  (mourir),

- etc.

            Voici le tableau résumant ces quelques résultats :

 

 

 

Literie

Maladie

 

 

[Li]            lit

ill             [iL]   malade en anglais

lit en anglais         [BD]      BeD

BaD     [BD]  malade en anglais

lit en anglais                      klinê

clinique                diagnostique

lit disponible                 lit vide

livide                pâleur maladive

un petit somme             piquer

piquer                          la fesse

se coucher             s'étendre

s'éteindre                  mourir

 

            Les raisons de cette relation sont tellement évidentes, que je ne me lancerai pas dans la moindre explication.

 

            Même le terme : dodo (lit en langage enfantin) nous rappelle ce qu'on a qualifié comme étant : le "maladie du siècle", le mal de dos, qui a entre autres comme cause, une mauvaise literie. Cette image représente, paraît-il, la bonne.

 

 

 

 

 


Être pieux au pieu …

 

            Dès que l'état de santé s'aggrave, cela se traduit généralement par une hospitalisation. Et le patient se retrouve alité le plus clair de son temps, souvent seul, livré à lui-même. Un moment qui se révèle propice à la réflexion, et à certaines lectures. La maladie (et donc la souffrance, voire même l'approche de la mort), permet donc à certaines personnes de retrouver la foi, et souvent de renouer avec la religion.

 

                

 

 

            Pour confirmer cette assertion, on retrouverait bien sûr des connexions entre "maladie" et "religion". Voir pour cela :

- le terme : blessé  (hospitalisé), et

  le verbe : bless    (bénir en anglais),

- le terme : foie  (un organe capital, pour notre santé), et

  le terme : foi    (croyance).

- etc.

 

            Mais on en trouve également (et cela est, a priori, plus surprenant), entre religion et literie. Un sujet qui nous intéresse ici.

 

            Voici quelques ressemblances :

- le mot : pieu     (lit en argot), et

  le mot : pieux   (concernant la piété).

- le mot : moine 1 (dispositif pour bassiner un lit), et

  le mot : moine   (religieux),

- le terme : divan  (lit de repos sans dossier),

  l'adjectif : divin   (concernant Dieu),

- etc.

            Si l'issue est fatale, ce sera la mort, et on parlera alors du "lit de mort". Ce commentaire explique à lui seul la relation "literie" (le fait d'être couché) et "religion". Car nous sommes tous destinés à nous retrouver, un jour ou l'autre, allongé sur notre lit de mort. Et c'est là que la religion intervient, pour ainsi dire, puisqu'elle nous dit (généralement), que les choses ne s'arrêtent pas là…

 

 

 

 

 


Remarque :

                        Bien sûr, la connexion entre "religion" et "livre" est parfaitement assurée (on s'en serait douté…). Pour en prendre conscience, vous n'avez qu'à vous souvenir que le terme : biblia (en grec) veut dire "les livres", expression à l'origine du mot bible (La Bible).

 

            Mais ce n'est pas le seul rapprochement. On a encore, par exemple :

- l'expression : "bouc émissaire" 2, et

  le terme : "book" (livre en anglais),

 

 

- le terme : Roman  (style de livre), et

  le terme : Roman  (style d'église), et

  le terme : "Rome"  (= le Vatican),

- etc.

 

            

 

            Et n'allez pas me dire qu'il n'y a pas de rapport entre "Rome" et "Roman", car on pourrait écrire plus d'un roman, pour décrire ce qui s'est passé à Rome au cours de l'histoire. Mais là, ce serait pas du "roman", mais bien la réalité.

 

 

 

1) moine : (latin ecclésiastique monachus, solitaire; du grec) Récipient dans lequel on plaçait des braises pour chauffer un lit.
2) bouc émissaire : personne rendue responsable de toutes les fautes

                                (par allusion à la coutume biblique qui consistait à charger un bouc de tous les péchés d'Israël et à le chasser dans le désert).

 

 

 


Structure

 

            Dans les pages qui précèdent nous avons mis en évidence qu'il y avait des relations étroites entre quatre concepts : le livre, la literie, la maladie et l'amour.

 

            Voici la représentation (plane) de cette structure à quatre concepts interconnectés.

 

 

            Comme vous pouvez le constater chacune des liaisons est parfaitement établies :

 

- tant du point de vue "logique" (ce qui tombe sous le sens) :

  il y a des raisons valables de connecter ces différents concepts (ce qui constitue bien six liaisons) :

  1 - la maladie entraîne généralement l'alitement,

  2 - l'amour se pratique généralement au lit,

  3 - on lit très souvent au lit, beaucoup le font pour s'endormir,

  4 - il y a énormément de livres parlant de l'amour, prenant différentes formes (livres, revues, etc.),

  5 - beaucoup de personnes malades occupent uniquement leurs journées à lire,

  6 - l'amour sans précautions, augmente les risques pouvant entraîner de graves maladies.

 

- tant du point de vue "illogique" (ce qui a trait aux ressemblances lexicales) :

  il y a des ressemblances manifestes entre les différentes désignations de ces concepts :

  1 - BaD (malade en anglais) et BeD (lit en anglais), etc.

  2 - Coucher (faire l'amour) et se Coucher (s'étendre dans un lit), etc.

  3 - Lit (du verbe lire) et Lit (literie), etc.

  4 - Livres et se Livrer (se donner…), etc.

  5 - Massage et Message, etc.

  6 - Avoir couché (avoir fait l'amour) et Être couché (être malade), etc.

 


            On peut ensuite prendre ces concepts trois par trois, et commencer à déceler des messages :

- livre, amour et maladie : il n'y a pas assez de communications expliquant les risques de l'amour.

  On a vu les conséquences dommageables dues au déclin de l'usage des précautions

  (relations protégées),  prises pour lutter contre le Sida.

- livre, literie, maladie : les personnes malades sont condamnées à lire (des livres, comme des images).

  Elles préfèreraient peut-être plus de visites de leurs proches, ou même de bénévoles…

- etc.

            Mais cela ne doit constituer qu'un point de départ de réflexion. Car ensuite il faut que cela se vérifie dans les "mots", par d'autres ressemblances circonstanciées.

 

            Voici juste un petit exemple. Il porte sur le premier petit message (vu juste au-dessus), concernant le Sida. Il semble nous dire qu'il y a de plus en plus de laisser aller concernant ce fléau. Les personnes déjà atteintes ne se gênant pas pour en contaminer d'autres, et ce qui ne le sont pas, n'ayant plus de rapports protégés par flemme, ou pire, par dépit ou désespoir.

 

            Et bien les "mots" en ont bien "pris conscience". Preuve en est :

- il existe le verbe : foutre,   qui veut dire : forniquer (en argot), et

  on a le verbe : s'en foutre, qui veut dire : s'en moquer,

- il existe le verbe : baiser, qui veut dire : faire l'amour, et

  on a aussi le verbe : baiser, qui veut dire : duper, tromper

- il existe le verbe : niquer, qui veut dire : faire l'amour, et

  de la même façon : niquer, veut dire aussi : duper, tromper

- on a le terme : sperme,

  et l'expression : "s'permet…", qui veut bien dire : "outrepasser ses droits".

- etc.

            Nous verrons ensuite, dans d'autres chapitres traitant du Sida, la connexion (et donc l'influence) existant avec d'autres notions concernant ce problème. Pour n'en citer qu'une : la vie politique ("démocratique"). Il se trouve qu'elle est codée sur le système uro-génital (masculin). Voir pour cela les ressemblances existant par exemple entre :

- urine et urne,

- scrotum (bourses) et scrutin,

- érection et élection [rappel R=L],

- etc.

 

                                       

 

            Et on voit tout de suite le rapport existant entre :

- le système uro-génital et l'éjaculation de sperme (contaminé, dans le cas du Sida),

- les "positions" plutôt laxistes de la vie politique vis-à-vis de ce fléau (notamment en Afrique).

 

            En cherchant un dessin humoristique sur le Net (pour illustrer ces propos), je suis tombé par bonheur sur ce dessin, appartenant au site legaluchat.free.fr. Vous remarquerez qu'il mêle bien Sida et Vie politique. Et comme vous pouvez le constatez il exploite, avec ce jeu de mot, la même relation : vie politique et système uro-génital. En effet on a bien l'homonymie existant entre :

- le verbe : se retirer (pratiquer le coït interrompu), et

  le verbe : se retirer (au 2ème tour, par exemple).

 

            Ce qui m'apporte bien une confirmation inattendue de mes propos.

 

 

 

            Que la politique ait un rôle à jouer dans la prévention du Sida, on s'en serait douté. A fortiori dans les pays où ce fléau décime la population. Que les "mots" nous le confirment, parce qu'il existe une connexion inattendue entre vie politique et système uro-génital, c'est tout bonnement inattendu. Mais vous verrez bien plus loin que c'est riche d'enseignements.

 

            Mais vous verrez qu'à la réflexion c'est tout à fait logique. Pour ne prendre qu'un exemple : en France, malgré la volonté de parité, ce sont presque exclusivement les hommes (donc ceux qui sont doté d'un sexe masculin) qui font la vie politique (depuis toujours). Malgré les efforts indéniables des femmes de ce pays pour rééquilibrer les choses. Mais ça va bientôt changer.

 

                                        

 

 

            D'autre part, nous avons vu (dans le tome intitulé : " Le Livre se livre à nous "), les diverses connexions existant entre le livre et la vie politique. Connexions se manifestant par des ressemblances comme : lecteur et électeur, lu et élu, etc. Ces liaisons confortent donc, une fois de plus, notre hypothèse de départ, en incorporant de nouveaux concepts à la structure initiale, qui n'en comportait que quatre au départ.

 

            Ainsi, de proche en proche (de certitudes en certitudes), on finit par se forger des convictions, d'autant plus qu'à chaque étape on peut :

 

 

- vérifier le bien fonder de nos assertions, en les confrontant avec la réalité. Exemple : "Est-ce que

  le fait que la vie politique soit codée sur le système uro-génital (masculin) a bien du sens ? "

  Oui ! Puisque ce sont ceux qui ont ce type d'organe (les hommes) qui tiennent les rênes de la politique.

 

 

- confirmer par des ressemblances inattendues de termes, concernant ces diverses notions :

  - entre livre et vie politique : lecteur et électeur, lu et élu, etc.

  - entre vie politique et système uro-génital : urne et urine, scrutin et scrotum, élection et érection

  - entre système uro-génital et livre : ViRiL et LiVRe, polard (phallus en argot) et polar (policier), etc.

 

            En d'autres termes, en travaillant sérieusement et avec méthode, on ne peut pas se tromper. Mais nous ne manquerons pas d'y revenir, en fournissant d'autres exemples.

 

 

 


Au galop !

 

            Là où les choses se compliquent (façon de parler), c'est quand les mots vous entraînent vers des concepts qui n'ont vraiment rien à voir du tout avec ce que vous ne vous attendiez à trouver. Ou plus exactement vers des concepts, pour lesquels le rapport ne saute vraiment pas aux yeux.

 

            Comme dans l'exemple ci-dessous, concernant encore la "lecture" :

- le verbe  : read  (lire en anglais), est homonyme

  du verbe : ride   (faire du cheval, monter à cheval en anglais).

 

            Que vient donc faire ce concept du cheval, ou de l'équitation, en pleine lecture ?

 

 

                 

 

            Un rapprochement qui semble se confirmer par bien d'autres ressemblances, comme :

- le mot  : bouche (celle qui lit…), qui est homonyme

  du mot : bouch   (poulain en breton),

- le mot :   logos   (discours en grec), et

  le mot : alogo     (cheval en grec),

- le mot : feuilles  (celles qu'on lit), et

  le mot : fillies     (pouliches en anglais),

- etc.

            Voici le tableau des résultats obtenus :

 

Commentaires

La Lecture

Les Équidés

Commentaires

en anglais : lire

read

ride

faire du cheval en anglais

l'organe qui lit

bouche

bouch

poulain en breton

en grec : discours

logos

alogo

cheval en grec

d'un livres

feuilles

fillies

pouliches en anglais

 

            Il faut alors comprendre qu'il peut s'agir de l'intervention de concepts, non par pour leur sens premier, mais pour ce qu'ils "symbolisent". Et c'est justement le cas ici. Car par ailleurs le "cheval" (plus généralement les équidés) codent dans les "mots",  la vivacité d'esprit (qui "galope"…).

 

            Voir pour cela ces quelques ressemblances :

 

Commentaires

Les Équidés

Esprit

Commentaires

chevaux

canassons

connaissons

savoir en anglais

en slave : cheval

kone

know

savoir en anglais

en hébreu : cheval

SuS

SeSo

cervelle, jugeote en espagnol

le cri du cheval

HeNniR

HiRN

cerveau en allemand

 

HaRNais

HiRN

cerveau en allemand

le poil du cheval

CRiN

CRâNe

 

en hébreu : cheval

MuR

MûR

évolué intellectuellement

 

cavaler

calavera

"cerveau brûlé" en espagnol

 

CHeVaL

VaCHêL

mûr en hébreu

 


            Cet esprit se met, pour ainsi dire, à "galoper", quand le lecteur vient de terminer une lecture passionnante. Et ne venez pas me dire qu'il s'agit d'une simple "vue d'esprit". Sinon je vous demanderai : comment s'appelle ces deux petits os, qui se situent de chaque coté du crâne (dans l'oreille interne) ? Voici la réponse : les étriers… Et leurs voisins, appelés : marteau et enclume, sont justement les outils du maréchal-ferrant, chargé de ferrer les chevaux.

 

                                    

 

            Et ce sont donc vos pensées (votre esprit) qui vont dès lors enfourcher ce cheval, qui "galope" dans votre cerveau, pour sauter d'une idée à l'autre, comme sait si bien le faire le cheval sur la haie. Et aller ainsi bien plus vite, notamment si votre esprit a bien compris le sens de ce qu'il vient de lire, ou devine déjà ce que veut nous dire l'auteur. Ou alors contestant ses dires, le lecteur est pris d'une colère soudaine, et monte tout de suite sur ses grands  chevaux

 

                     

 

Tiré du film d'animation intitulé : SPIRIT (esprit en anglais), où le héros est un cheval, épris de liberté.

Il se trouve que c'est le film d'animation que je préfère (et de loin !).

 

            En fait les équidés, comme le cheval (et toute sa "famille" : jument, poulain, etc.) codent bien d'autres notions, comme notamment le jugement. Ce que doit bien avoir tout lecteur, après chaque lecture d'un livre. Sinon il risque, bêtement, de se laisser influencer en prenant, par exemple, un récit correspondant à une fiction, comme étant une réalité.

 

            Voici d'ailleurs, d'autres rapprochements possibles :

 

Les Équidés

Le Jugement

jument

jugement

périssodactyle 1                Orteil

Urteil           jugement en allemand

équidé

équité

à cheval

à cheval sur les principes

 

            Nous en verrons encore d'autres, dans le tome intitulé : " Hasard, coïncidence ou complot ".

 

 

 


Remarque :

                     Ce tome s'appelant " On lit au lit ", vous devez vous demander ce que vient faire ici le cheval ? Et bien, si c'est le cas, c'est mal le connaître, car le cheval "dort debout" (au propre, et non au figuré). Il se couche très rarement (uniquement s'il est malade, ou vraiment en confiance).

 

            Et cela se retrouve même dans les "mots", puisque le mot jument, se dit Stute (en allemand). Un mot qui vient d'une racine indoeuropéenne sta*, qui veut dire : se tenir debout. Ce mot STuTe, a la même forme en [STT], qu'un verbe qui veut dire se dresser, se tenir debout (en anglais) : STanD [rappel T=D].

 

           

 

            Donc d'une certaine façon les équidés avec le mot Stute (donc le fait de rester debout), correspondent à l'antithèse de la literie (le fait de se coucher). Voilà donc pourquoi… Mais nous allons en reparler un peu plus loin.

 

 

 


Un bonnet d'âne !

 

            Finalement, nous en sommes venu à parler du cheval, de l'esprit et du jugement, uniquement parce que nous avions trouvé une ressemblance qui nous avait interpellés, existant entre les mots : read (lire) et ride (monter à cheval).

 

            Or la connexion de la lecture avec ces concepts est tout à fait pertinente :

- on a besoin de tout notre esprit pour lire, et plus on lit, plus notre esprit se développe,

- on a besoin de tout notre jugement pour lire, et en lisant il s'affine progressivement.

 

            Si nous n'étions pas tombé sur cette relation entre read et ride, nous en aurions trouvé une autre. Et elle aurait pu également, nous inviter à connecter "lecture" et "équidés". Cependant, la liste des synonymes du verbe lire étant plutôt restreinte, on a vraiment du mal à imaginer qu'on puisse encore trouver un autre couple d'homonymes.

 

            Rassurez-vous, les "mots" ont tout prévu. Car, comme synonyme du verbe lire, il y a le verbe ânonner 2. Un mot qui est bien homonyme partiel d'un nom d'équidé, l'âne (puisqu'il en provient).

 

            Certains d'entre vous, doivent penser que j'ai toujours beaucoup de chance, car je parviens toujours à aller jusqu'au bout de mes démonstrations, comme si les mots s'étaient ligués pour m'y aider. Je n'ai pas plus de chance que vous. Ou s'il faut parler ainsi : nous en avons tous, car ce sont les hommes, et eux seuls, qui ont choisis et conservés ces mots. S'ils se mettent à nous parler, c'est pour que tous écoutent, à défaut d'entendre. Comme je l'ai déjà dit, mon rôle se limite à tenir la plume. C'est tout !

 

            Même si vous en doutez, il existe encore bien d'autres couples d'homonymes mettant en relations des termes parlant de lecture et d'équidés. Pour exemple :

- bon nombre de langues européennes proposent un verbe lire, de forme [LS], ou [LZ],

  comme le néerlandais : lezen, ou l'allemand : lesen, qui donne : "ich LeSe" (je lis, au présent),

  D'ailleurs nous retrouvons cette forme en français, avec "que je LiSe" [LS].

- autant de mots ayant la même forme en [SL], que le mot eSeL, qui veut dire âne (en allemand).

 

La Lecture

Les Équidés

lire en anglais                   read

ride           monter à cheval en anglais

lire mal                    ânonner

âne                                           équidé

je lis en allemand       (ich) LeSe

eSeL                       âne en allemand

 

            Il y en aura bien encore parmi vous, pour s'étonner de cette mise en relation "saugrenue". Et de venir s'exclamer : "Comme si les chevaux savaient lire ! ". Confortant ainsi le fait, que lorsqu'on ne sait pas bien lire, on vous traite d' "âne".

 

 


            Alors, c'est qu'ils n'ont pas bien compris. Un cheval ne sait pas lire, pas plus qu'un âne, certes, mais il sait galoper. Et en lisant ce texte, et en en parlant à d'autres personnes autour de vous, du fait même du fonctionnement d'Internet, cette information va circuler, et sa propagation devrait s'accélérer.

 

            Comme le fait d'ailleurs la marée qui recouvre la grève. A la "vitesse d'un cheval au galop", vous diraient les habitants du Mont-Saint-Michel ! Je ne croyais pas si bien dire, en faisant ce rapprochement, puisque le mot jument, se dit mare (en anglais).

 

 

 

1) périssodactyle : (grec perissos, superflu et daktulos, doigt) Mammifère ongulé tel que le rhinocéros, le tapir, le cheval, etc.,

    qualifié d'imparidigité, car le pied présente un doigt médian prédominant et repose sur le sol par un nombre impair de doigts. (Les périssodactyles forment un ordre.)

    Synonyme : mésaxonien.

    Pour ainsi dire, les chevaux marchent sur leur unique doigt (le médium et l'orteil médiant).

2) ânonner : (de ânon) Lire, parler, réciter avec peine et en hésitant.

 

 

 


Épilogue

 

            Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce thème du cheval et sur la lecture. Mais je vous rappelle quand même, que nous sommes dans le cadre d'un résumé…

 

            Il faudrait notamment vous expliquer que nous avons tous un "cheval" dans la tête, mais c'est un "cheval de mer", nommé : hippocampe (comme le poisson, car cet organe lui ressemble).

 

                              

 

            Voici un extrait du site : "Le Cerveau à tous les Niveaux"

 

 

        Le passage de la mémoire à court terme (ou la mémoire de travail) à la mémoire à long terme s'effectue grâce à l'hippocampe, dont la forme incurvée rappelle la queue d'un hippocampe marin. L'hippocampe est une partie très ancienne du cortex situé dans le repli interne du lobe temporal.

 

       Toutes les informations décodées dans les différentes aires sensorielles du cortex convergent vers l'hippocampe qui les retourne ensuite d'où elles viennent. C'est un peu comme un centre de tri qui comparerait ces sensations nouvelles avec celles déjà enregistrées. L'hippocampe crée aussi des liens entre les différentes caractéristiques d'une chose.

 

       La répétition ou les différents trucs qui nous permettent de retenir des faits nouveaux correspondent donc à de multiples passages dans l'hippocampe. Celle-ci va renforcer les liens entre ces nouveaux éléments, si bien qu'au bout d'un certain temps, son travail ne sera plus nécessaire : le cortex aura appris à lier lui-même ces différentes caractéristiques pour en faire ce qu'on appelle un souvenir.

 

 

            Voici l'adresse du site : http://www.lecerveau.mcgill.ca

 

            Voilà donc pourquoi tout le travail concernant l'analyse "des mots qui se ressemblent", nous ramène toujours au thème du "cheval", et plus généralement aux équidés. Car c'est justement l'hippocampe qui organise les informations de façon conceptuelle dans notre cerveau en créant ainsi des liaisons.

 

            Exactement comme toutes les structures que je vous ai présentées jusqu'ici. Mais ce serait bien trop long à expliquer correctement dans le cadre d'un résumé.

 

            Car il faudrait que je commence d'abord par vous expliquer les liens existant entre cheval et eau. Liens justifiant bien sûr le thème de l'hippocampe (cheval de mer).

 

Commentaires

équidés

Eau

Commentaires

en latin : cheval

equus

aqua

eau en latin

en latin : jument

aque

aqua

eau en latin

en portugais : jument

égua

agua

eau en espagnol

 

équitation

aquatique

 

en anglais : jument

mare

mare

 

en allemand : cheval

Pferd

Pfuhl

mare en allemand

 

pouliche

pool    (prononcé 'poul')

mare en anglais

en grec moderne : cheval

aLoGos

LaGo

mare en portugais

en arabe : cheval

aoud

oued

rivière en arabe

 


            Ensuite il faudrait qu'on revienne au cheval, qui "dort debout" (voir plus haut ce qu'on a dit sur le mot jument : Stute, en allemand). Les "mots" voulant ainsi nous dire qu'il se produit des opérations de tri, et d'organisation des informations durant le sommeil, de manière à fournir à notre esprit, le lendemain matin, une information mémorisée de qualité, car parfaitement connectée avec nos connaissances déjà acquises. L'hippocampe travaille donc de nuit (pendant le sommeil) pour y parvenir.

 

            Par ailleurs, il faut savoir que le mot français jument, vient en fait du mot joug (du grec : zugon), qui est de la même famille que le verbe : joindre, et le terme : jonction. Ce qui se retrouve d'ailleurs dans des termes comme : conjugal, ou même : conjoint, si on parle cette fois de "mariage". Ce que les "mots" du cheval savent très bien faire. Voir pour cela l'homonymie existant entre : bride (rêne) et bride (mariée en anglais). Mais il y en a bien d'autres (mariée et mare = jument en anglais).

 

            Bref, les mots du cheval savent non seulement nous parler :

- du cerveau (voir plus haut avec HéNiR et HiRN, cerveau en allemand),

- mais également de l'hippocampe (l'organe qui porte le même nom que le "cheval de mer"),

- mais aussi des connexions (jonctions) que se charge d'établir cet organe fondamental durant la nuit,

  pour que nous puissions réellement apprendre quelque chose.

 

            Et en fait, tout ce que nous avons vu dans ces différents tomes, sur "les mots qui se ressemblent" (donc sur les structures de concepts interconnectés, établies à partir de l'analyse des homonymies), correspond à l'organisation même de l'information, dans notre propre cerveau.

 

 

            Mais là, on repart pour un tour… et cela nous entraînerait bien trop loin.

 

            Et vu le titre de ce chapitre, j'arrête d'épiloguer !

 

            En tout cas, n'allez surtout pas imaginer que je suis en train de commencer à vous parler de la "découverte" (faisant objet du deuxième site : "The Digest"). Pas du tout, car il s'agit en fait de quelque chose d'infiniment plus important que celle-ci (j'ai bien dit "infiniment", et je pèse mes mots !).

 

 

            A suivre…

 

Si je trouve le temps.

 

 

 


 

 

 

 

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